24 décembre 2017
Selon la DGCCRF, 35 % des avis et commentaires de consommateurs sur Internet, notamment concernant l’hôtellerie, l’automobile ou l’électroménager, sont des avis tronqués et initiés par la concurrence pour orienter le consommateur. Enquête réalisée par la DGCCRF en juin 2016.
Voyages, restaurants, outils de bricolage, produits de beauté, high-tech… Les avis clients publiés sur les sites web marchands et les plateformes dédiées sont de plus en plus consultés. Ce bouche-à-oreille numérique est même devenu décisif : 7 Français sur 10 consultent des avis sur les professionnels et 83 % d’entre eux déclarent qu’ils les aident à faire leur choix.
Une réelle influence des commentaires. Cette même enquête a également révélé que plus de 40 % des achats spontanés se faisaient après lecture de commentaires positifs. Et près des trois quarts des consommateurs affirment avoir déjà renoncé à un achat à cause des commentaires négatifs.
Des obligations de transparence seront imposées aux sites Internet à partir du 1er janvier 2018. Elles s’inscrivent dans le cadre de la loi pour une République numérique et dont le décret d’application a été publié le 5 octobre 2017.
Une régulation des avis à partir du 1er janvier. Une loi du 7 octobre 2016 et un décret publié il y a quelques jours (https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/9/29/ECOC1716647D/jo) entendent à partir du 1er janvier 2018 réguler les avis en ligne en obligeant les opérateurs de plateforme à une information loyale et claire. Ils devront renseigner la date de l’avis, le lieu de l’achat ou de l’expérience de consommation, et l’existence d’une procédure de contrôle.
(Source : DGCCRF)
