UFC Que Choisir Brest

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Démarchages téléphoniques proposant une nouvelle mutuelle : soyez vigilants !

19 juin 2016

 

 

 

 

 

Rappel suite à l'article paru le 26/11/2015 rédigé par Catherine Le Guen (Le Télégramme)

 

 

De nombreuses personnes continuent à être les cibles privilégiées des courtiers en assurance santé, qui voient leur échapper nombre de salariés du fait des contrats collectifs obligatoires depuis le 1er janvier 2016.

 

Chaque mardi, lors de la permanence de l'UFC- Que Choisir, des victimes de démarchage à la complémentaire santé viennent voir si elles peuvent se défaire d'un engagement qu'elles ont contracté, sans vraiment s'en rendre compte.

 

 

Au téléphone, cela commence souvent par une demande anodine « Acceptez-vous de participer à notre enquête sur la santé ? »

ou plus insidieusement par l'affirmation « Votre dossier santé n'est pas à jour,

ou pire encore « votre dossier santé présente une anomalie !»

 

Sur Internet, cela peut se cacher derrière un comparateur d'assurance.

 

 

Signature via un code SMS

 

« Les démarcheurs qui représentent souvent des courtiers, sont très habiles et les victimes qui se présentent aux permanences ont changé de com­plé­men­taire san­té,sans vrai­ment l'avoir vou­lu.

 

Une fois terminée, ce que la vic­time pense être une en­quête, on lui de­mande confir­ma­tion de la bonne récep­tion d'un code par SMS. « Il faut sa­voir que ce code vaut si­gna­ture élect­ro­nique ».

 

Il existe aus­si des sys­tèmes qui en­re­gistrent la voix valant en­ga­ge­ment.

 

Avec cette si­gna­ture, cer­tains as­su­reurs vont jus­qu'à ré­si­lier la mu­tuelle de la vic­time qui se re­trouve avec une ga­rantie le plus sou­vent moins chère, mais pas tou­jours, et sur­tout avec des ga­ranties moindres, sans pou­voir faire marche ar­rière avant dix mois.

 

« N'ayant pas com­pris ce qu'elles avaient sous­crit et n'ayant apposé aucune signature sur des documents écrits (ce qui semble encore aujourd'hui indispensable à plusieurs d'entre nous) ces vic­times laissent sou­vent pas­ser le dé­lai de  rétrac­ta­tion de 14 jours.

 

 

Des conseils de bon sens

 

Pour évi­ter de se faire piéger, les bénévoles de l'UFC-Que Choisir rappellent quelques règles de bon sens :

 

Ne pas donner plus de ren­sei­gne­ments à un inter­lo­cu­teur qui connaît déjà : votre nom et votre téléphone ; une année de naissance suffit à estimer une co­ti­sa­tion annuelle !

  • Demander une pro­po­si­tion écrite par courrier à domicile, si la co­ti­sa­tion annoncée paraît intéressante, sans prolonger la conversation téléphonique.
  • Ne pas entrer dans le piège qui consiste à valider l'échange via un SMS qu'un inter­lo­cu­teur peu scrupuleux peut transformer en signature électronique.
  • Ne jamais confier ses coordonées bancaires par téléphone
  • Attendre d'avoir reçu le dossier pour comparer les garanties annoncées avec celles dont vous disposez déjà dans votre contrat en cours.

 

Enfin, privilégier les organismes de proximité, auprès desquels vous pourrez vous rendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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