27 février 2014
La garantie « dégâts des eaux » de votre assurance habitation peut varier fortement d’un contrat à l’autre. Il y a donc lieu de lire attentivement son contrat pour connaître ce qui est couvert et ce qui ne l’est pas. Si la garantie couvre le plus souvent les fuites, ruptures ou débordements de canalisations ou appareils, elle exclut souvent les infiltrations à travers terrasses ou fenêtres de toit. De même, sont généralement exclus les dommages liés à la condensation ou l’humidité, ceux résultant de l’engorgement de canalisations souterraines ou encore ceux liés à un fluide autre que l’eau. Certains contrats exigent aussi que l’eau soit coupée en cas d’absence. De plus, la majorité des contrats couvre les effets de l’eau mais pas la réparation de l’appareil ou de l’installation qui est à l’origine de la fuite.
Il est donc important d’avoir relu son contrat à tête reposée et vérifié auprès de son assureur les points qui semblent litigieux ou peu clairs. Il faut également savoir identifier et éviter les contrats inutiles (comme souvent ceux concernant les canalisations enterrées avant ou après le compteur).
En cas de sinistre, couper l’eau, mettre à l’abri tout ce qui peut l’être, éponger pour éviter que les dommages s’étendent et faire appel, si nécessaire, aux secours (les pompiers pour pomper l’eau par exemple). La déclaration à l’assureur doit être faite dans les meilleurs délais pour pouvoir déclencher l’indemnisation au plus vite.
Pour vous aider à gérer ce genre de situation, l’Institut National de la Consommation (INC) vient de publier une fiche pratique qui donne toutes les informations nécessaires pour savoir si on est bien assuré et comment procéder pour se faire indemniser par l’assureur. Pour consulter cette fiche : www.conso.net puis « Vos droits » et choisir la fiche.
