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Un ver plat appelé «Obama Nungara» prolifère dans les jardins français et menace la biodiversité.

05 juillet 2020

 

 

 

 

 

Obama Nungara ou ver Obama est arrivé en France depuis l’Amérique latine, et plus particulièrement du Brésil et de l’Argentine. On pense que ce ver plat a été introduit en France grâce au substrat (support nutritif pour les plantes sous forme de terre, racines, minéraux…) de plantes importées depuis cette région du monde. Ne vous fiez pas à ses airs de ver anodin, car derrière son corps visqueux à l'apparence inoffensive, l'Obama Nungara est un prédateur, tueur de vers de terre de la pire espèce.

 

C'est en 2013 que les premiers signalements de sa présence en France sont remontés aux scientifiques. Après sept ans de recherches, le Museum National d'Histoire Naturelle a publié une étude complète sur ce « nouvel envahisseur » qui a un appétit vorace pour les vers et les escargots de nos jardins. La grande dispersion de l'espèce et son abondance locale, mais aussi le fait que ce soit un prédateur des animaux du sol, font d'Obama Nungara une menace potentielle pour la biodiversité et l'écologie des sols en Europe, souligne le Museum. Les auteurs de l'étude estiment même qu'il s'agit de l'espèce la plus préoccupante de tous les vers plats terrestres envahissants présents sur le vieux Continent.

 

L'obama Nungara se nourrit notamment de vers de terre qui sont très très utiles pour nos sols. En creusant des galeries verticales dans la terre, les vers aèrent le sol, y amènent de l'oxygène, permettent à l'eau d'y pénétrer et ont une action essentielle en surface en grignotant les végétaux en décomposition et ont une action essentielle en surface en grignotant les végétaux en décomposition. Le Museum a demandé aux jardiniers amateurs d’avoir un œil sur ce « tueur de vers ».

 

Aucun produit chimique homologué pour le combattre. Issu de la famille des Plathelminthes, ce ver plat originaire d'Argentine a envahi, selon les scientifiques, les trois/quarts de la surface de la France métropolitaine. Il est particulièrement abondant le long de la côte atlantique et de la côte méditerranéenne et semble préférer les basses altitudes. Seule une action européenne et le classement de l'Obama Nungara sur la liste des espèces invasives permettrait de mettre en place une action à l'échelle de l'Union Européenne.

 

 

(Source : Parisien avril 2020)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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