22 septembre 2020
Il n’est pas toujours évident de bien remplir son caddie dans un supermarché, même si l’on se tourne vers les produits qui semblent peu transformés. Pour aider le consommateur, un arrêté ministériel de 2017 a validé l’usage du label Nutri-Score sur les emballages.
Élaboré par l’Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren) de Paris 13, il offre un classement en cinq catégories avec un code couleur qui intègre les éléments essentiels de la composition pour lesquels des liens avec la santé sont avérés. Problème : pour le moment, les industriels ne l’apposent que sur la base du volontariat.
L’UFC-Que Choisir, avec six autres associations européennes, a donc lancé une pétition, en mai 2019, pour le rendre obligatoire au sein de l’Union européenne.
Plusieurs applications comme Yuka, Y a quoi dedans (Système U), ou encore ScanUp s’en inspirent pour noter les produits, en ajoutant éventuellement d’autres critères tels que la présence d’additifs ou le degré de transformation - même si, pour le moment, ce type d’analyse n’a pas encore été pleinement validée au niveau scientifique.
(Source : Que Choisir Pratique – Septembre 2020)
