03 décembre 2020
En 2011, une consommatrice achète un canapé Zanotta Alfa chez Artligne, rue de Siam à Brest (magasin qui a cessé son activité depuis). En 2019, elle découvre que le matériau des housses se dégrade au niveau des surpiqûres.
Elle s’informe auprès d’autres enseignes distributrices de la marque qui la confortent dans l’idée qu’il ne s’agit pas d’usure normale.
Devant la défaillance du vendeur (Artligne), nous l’invitons à tenter une démarche amiable auprès du fabricant italien en invoquant la garantie légale des vices cachés.
Pour compléter son dossier, elle a fait le constat que le tissu était référencé ECOPELLE 30902 sur la facture et que le tissu utilisé en 2019 est référencé ECOFIRE 31601, évolution qui laisse supposer que le vice existait.
Elle découvre également que les tissus utilisés majoritairement dans le mobilier ont fait l’objet d’une thèse sur la "Compréhension des mécanismes de perte de plastifiant et d’exsudation des PVC plastifiés" qui décrit les phénomènes à l’origine du vieillissement prématuré de certains d’entre eux. Les travaux de Adeline Royaux sont accessibles en ligne : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01788511/document.
Forte de ces arguments, elle adresse une lettre recommandée avec avis de réception au siège social de ZANOTTA (Italie) en juillet 2020.
Octobre 2020 : « Zanotta a répondu favorablement à ma demande en acceptant de prendre a sa charge le remplacement de la housse. »
