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Produits « végan »

15 avril 2021

 

 

 

 

 

Les produits « végan » ne contiennent aucun élément d'origine animale, comme le cuir, la soie ou la laine.

 

Le consommateur « végan » souhaite bannir de son alimentation tout produit issu des animaux ou lié à leur exploitation. Le prix des aliments « végan » étant très élevé, ces produits ne sont pas à la portée de tous les budgets. Le marché est en pleine expansion, c'est une véritable mine d'or pour les industriels et les distributeurs. Les ingrédients sont onéreux et leur transformation coûte cher. L'analyse des étiquettes montre qu'ils sont loin d'être tous sains. Ces produits assez bons sur l'aspect nutritionnel cachent une composition assez pauvre en ingrédients d'origine végétale. Ils contiennent en majorité beaucoup d'eau, des additifs divers comme des texturants utilisés pour se rapprocher le plus possible de la viande, des arômes, des épices, des colorants, des matières grasses, du sel… L'origine géographique des ingrédients, comme par exemple le soja, demande de la part des industriels et des distributeurs plus de transparence. De quoi battre en brèche « l'image saine et bonne pour l'environnement » associée à un produit ultra-transformé. Les industriels devraient réduire l'utilisation d'additifs et d'arômes.

 

Le lait d'amandes devrait plutôt s'appeler « jus d'amandes » puisqu'il est composé d'eau et d'amandes hachées et d'arômes, donc aucune source de lactose. Les steaks végétaux industriels souvent réalisés à base de soja, contiennent également des additifs, exhausteurs de goûts, gélifiants, épaississants... La DGCCRF (Direction Générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a dénoncé l'opacité et l'ambiguïté autour des appellations des produits « végan » pouvant induire en erreur le consommateur. Avec la loi du 10 juin 2020 sur la transparence de l'information sur les produits agricoles et alimentaires, la nourriture « végan » ne pourra plus utiliser le vocabulaire comme « steak », « fromage » ou « lait ».

 

Il serait nécessaire de créer un « Label officiel reconnu par l’État » au même titre que « AB, Label-Rouge... », afin que le consommateur ait une information fiable et claire et puisse comparer les produits entre eux. Si celui-ci veut adopter le mode de vie « végan » il faut privilégier le « fait maison » d'une part pour maîtriser les ingrédients naturels, leur provenance et d'autre part en réduire le coût.

 

 

Source : CLCV

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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