02 janvier 2017
Partageant l’agacement de nombreux consommateurs, l’UFC-Que Choisir se bat depuis des années contre l’obsolescence, sinon programmée, du moins organisée des appareils. Faute de pièces détachées disponibles, de la fragilité des composants utilisés, de l’impossibilité d’accéder à certaines pièces comme les batteries ou autres, le consommateur se voit contraint de remplacer intégralement un bien qui aurait pu durer longtemps encore.
Jusqu’à présent, les mesures prises n’étaient pas à la hauteur de l’enjeu : soit trop timorées comme l’information non généralisée sur la durée de disponibilité des pièces détachées, soit trop chimériques à l’instar de la création d’un délit d’obsolescence programmée…
Mais les choses semblent enfin bouger. A Bruxelles, d’abord, où, dans le cadre de l’examen du paquet « économie circulaire », l’affichage de la durée de vie minimale des appareils est envisagé. En France également, les appels à l’action législative se multiplient.
Compte tenu de l’enjeu économique et environnemental que constitue la durabilité des produits, l’UFC-Que Choisir refuse que cet élan retombe et passe à l’action avec une plate-forme participative permettant à chacun de déposer des propositions pour rendre obsolète l’obsolescence.
(Source : Que Choisir 552 – novembre 2016.)
